Il y a plusieurs légendes indiennes autour de la Devil’s Tower. Elles mettent toutes en scène un ours géant qui aurait essayé de s’en prendre à des enfants réfugiés en haut du promontoire. Dans sa rage, l’ours en lacéra les parois, avant d’aller se reposer sous la «Bear Butte».
Nous prenons l’histoire à l’envers, en commençant par aller manger au pied de la butte en question. Posée au milieu de la plaine, elle laisse imaginer la taille de l’ours…
Nous prenons ensuite la direction de la fameuse tour du diable qui est en fait une intrusion ignée. Une petite explication s’impose : c’est une poche de magma en fusion qui, il y a 50 million d’années, s’est frayé un chemin à travers les roches sédimentaires puis, en refroidissant s’est fracturée en colonnes.
Le résultat est saisissant, et on comprend pourquoi ce lieu est sacré pour les indiens.
Nous en faisons le tour en fin d’après midi, le soleil qui baisse laisse d’autant mieux apprécier les couleurs.
Autour de la tour volent des dizaines de rapaces. On n’a pas su les différencier de si loin, mais il y a, parait-il : aigles américains, aigles royaux, faucons de prairie, vautours, buses… Mais ça ne décourage pas quelques grimpeurs qu’on regarde évoluer le long des parois.
Enfin, et parce que une journée ne serait pas complète sans quelques animaux sauvages, nous avons droit à une pause casse-croûte pour deux petits chevreuils : nous les avons baptisés Adam et Nour !
C’est vrai que les jumeaux sont aussi mignons que les petits de Milan 😂😂😂
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