Après une longue après midi de route (mais n’a-t’il pas fière allure notre Bôtiluth?), nous voilà arrivés à la Paz.
Dès le lendemain matin, nous partons en direction du port afin de nous renseigner sur les départs de bateau et les tarifs. En effet, pour les passagers, il n’y a qu’une compagnie qui fait la traversée avec cabine, mais nous avons lu que l’on pouvait voyager avec une autre compagnie qui transporte les camions. Nous patientons le temps du déchargement du matin puis rentrons sur le port pour nous rendre au bureau de la compagnie en question. Pour cela, nous passons malgré tout un contrôle sommaire avec en point d’orgue, le « test du bouton »… Après avoir bien vérifié l’identité de Daphné et celle de Bôtiluth, l’officiel demande solennellement d’appuyer sur un bouton : une lumière verte s’allume, nous avons le droit de passer! On n’a pas bien tout compris, et on le soupçonne d’avoir un peu joué avec les touristes que nous sommes… Mais c’était drôle!
Arrivés au bureau on nous explique que ce n’est pas possible, qu’il faut aller voir l’autre compagnie. Mais en sortant, pendant que nous restons perplexes devant le panneau des tarifs, Ismaël nous aborde. Il nous explique que le bateau est plein aujourd’hui, mais que si nous ne sommes pas pressés, on peut partir samedi. Ce qui nous va bien d’autant que les tarifs sont 30% moins chers, nous faisons donc une réservation. Enfin…, je laisse mon prénom et l’immatriculation de Bôtiluth sur un bout de papier, et c’est tout!
Nous avons donc deux jours de rab en baja, et nous décidons de les passer … à la plage. On aurait tort de s’en priver. Nous commençons par nous promener dans la ville où nous trouvons péniblement une connexion internet valable 5min, ce qui suffira pour télécharger un plan détaillé et visé notre destination du soir. Pendant ce temps, les enfants profitent d’une aire de jeux sous les palmiers.
Nous faisons ensuite un petit tour et admirons les peintures qui parsèment les murs de la ville. Un petit musée à ciel ouvert que nous apprécions toujours beaucoup. Nous trouvons au Mexique des couleurs vives et joyeuses, qui tranchent souvent avec la poussière et les déchets.
Les dernières 36h se dérouleront sur la plage dans un cadre encore magique, entre couchers, levers de soleil, et levers de lune.
En plus de la classe « standard », nous aurons un reportage animalier en direct sur les pélicans. Ils pêchent sans se soucier de nous, c’est mieux que dans les livres!
Les enfants jouent dans le sable, pêchent ou cuisinent, nous allons quitter la baja à regret!
Le test du bouton, c’est véridique, je l’ai eu moi aussi il y a un mois en arrivant a Monterrey. Si la lumière est rouge,c’est un contrôle aléatoire des bagages….
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Ben du coup, la preuve en faite: on a du bol!!!
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