Sur la route qui nous sépare de Rio Dulce, un petit détour est prévu vers le site de Las Conchas, recommandé par plusieurs voyageurs au long cour comme nous. Nous avions entamé la route depuis Tikal de bonne heure, de manière à ne pas être surpris par la nuit. Le programme était de pouvoir nous installer confortablement pour dormir et d’accéder aux chutes le lendemain.
Nous raterons donc une première fois l’entrée vers le site, une piste légèrement humide qui était en fait signalée par un panneau délavé après une côte. Nous nous engageons finalement sur le chemin à l’allure de l’escargot qui prend son temps.
Après avoir atteint les 3,5 km indiqués sur le panneau, nous nous retrouvons au milieu de … nulle part. La nuit est tombée et nous croisons une famille transportant ses produits locaux à qui nous demandons la direction du parc naturel. Là les femmes veulent nous vendre du chocolat, des tortillas, des épices mais aussi une place de stationnement devant un restaurant du coin…
Nous sommes accueillis très chaleureusement, après avoir fait râler Bôtiluth dans la côte menant au « parking ». Nous sommes donc, en définitive, bien installés et passerons une bonne nuit de sommeil avant d’être réveillés par le coq. Le lendemain, l’école se déroule sous les yeux éveillés et interrogateurs des enfants du village (en vacances) et qui repartiront avec un livre de Donald en Français.
Nous reprenons la direction de la piste, après recueil d’informations, le site recherché est finalement de l’autre côté du croisement emprunté hier soir… soit-disant… Au final, nous vadrouillons sur le sentier pour revenir à 300m de notre camp de base.
Là, le site est magnifique est nous dévoile une nature et une jungle à la hauteur de ce que nous imaginons quand on nous parle de la jungle en général. Des enchaînements de cascades, de la végétation verdoyante, dense, drue, inattendue. Des couleurs, intensifiées par la pluie fine qui nous arrose.
Des passerelles, au milieu de tout cela, nous conduisent vers un mirador laissant des enfants en admiration. Nous sommes noyés dans cette nature sauvage.
On remonte le cours du fleuve et admirons tous les paliers dont on ne voit pas le bout, c’est grandiose !
Après une balade à travers un dédale de passerelles, pontons, escaliers… Réhane a absolument besoin de se baigner. Papa se doit donc de l’accompagner car la fin de la saison des pluies est encore proche et les courants bien présents. Même si l’eau est fraîche, la parenthèse est plaisante.
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