Route et Rio Dulce

La route au Guatemala est une aventure en elle même. Les surprises sont sur la chaussée (ou l’absence de chaussée justement), entre les trous et les bosses qui obligent à zigzaguer, les conducteurs locaux qui sont soit surchargés, soit kamikazes… Et parfois les deux. Le klaxon ici sert à la fois à dire bonjour, merci, vas-y, attention, la demoiselle est mignonne, tiens il pleut etc…

Et lorsque on se lasse de ça, les bords de route sont tout aussi passionnants. Nous avons déjà évoqué les cochons, poules, chiens et autres dindons qui traversent quand bon leur semble.

Il y a aussi, à chaque ralentisseur ou trou, des vendeurs de tout âge qui permettent de constater très vite ce qui pousse dans les zones traversées : melons, papayes, ananas, cacao, cocos etc… Le long des routes, on croise une activité permanente, les femmes portent, souvent sur la tête, toutes sortes de charges, les hommes eux préfèrent le dos pour déplacer sacs et fagots de bois. Enfin, le plus drôle : du linge sèche partout, et de préférence sur les fils barbelés! Enfin, sèche, c’est pas évident vu la pluie et l’humidité ambiante. Mais en tout cas le linge est propre et étendu!

Nous arrivons à Fronteras-Rio Dulce d’où nous voulions aller visiter le village de Livingston. Vue la météo, nous n’irons finalement pas.

Mais on ne se laisse pas abattre, un petit tour à l’aire de jeux (aux balançoires en fer à béton) puis dans la piscine de l’hôtel où nous sommes stationnés.

Le lendemain, nous commençons par une bonne balade au marché où nous refaisons le plein de légumes et changeons les chaussures des grandes (qui ont pris deux pointures d’un coup sans se plaindre).

Cette ambiance particulière, entre circulation, affluence, commerces en tout genres, animaux en liberté, nous plait beaucoup et les enfants sont ravis et pour le coup dépaysés. Le poissonnier est un jeune garçon, étalant ses poissons sur un carton à même le sol, depuis les barques de la rivière le long de la berge. Dans les bateaux nous découvrons même quelques crabes bleus de petite taille encore bien vivant.Un canard traverse l’allée devant Joshua qui éclate de rire. Pendant que Daphné choisit les légumes, une poule, cachée sous l’étal, récupère ce qu’un autre client a fait tomber pour la plus grande joie de tous les enfants…

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