Le Rio Dulce était l’autoroute maritime reliant le Guatemala à l’Espagne, et par conséquent une cible privilégiée des pirates des caraïbes. C’est pourquoi, vers 1650, a été construit à l’entrée du lac Izabal le fort de San Felipe. Bon, en fait, plusieurs fois construit et plusieurs fois détruit, les attaques étaient nombreuses! Nous nous y rendons, par le chemin des écoliers en découvrant les œuvres d’art locales faites à base de pneus : grenouilles, crocodiles et aire de pique nique, les utilisations ne manquent pas. Nous avons d’ailleurs vu à travers le pays de nombreuses sculptures sur le même mode : toucans, cygnes, perroquet… Les artistes pourraient s’en donner à cœur joie dans la cour de l’école Notre Dame!
Nous sommes surpris par la pluie tropicale et allons nous mettre à l’abri le temps que l’intensité baisse (oui, on ne va pas attendre que ça s’arrête non plus, sinon on y serait encore!).
Arrivés au fort, nous découvrons un édifice très bien restauré, où on se perd dans les couloirs étroits, et les passages bas de plafond.
On se fait peur dans un passage totalement obscur vers la prison : les enfants adorent. Joshua, lui, se perfectionne dans l’usage du canon, tirant à chaque fois que passe un jet ski dans la baie!
Avec une autre météo, nous aurions pu profiter des zones de baignade, de pique-nique et de barbecue. Ce sera pour la prochaine fois! Malgré le temps gris et humide (on l’a déjà dit non?) c’est une très belle découverte, ce petit fort nous aura enchantés.
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