Antigua Guatemala

Pour rejoindre Antigua, il nous aura fallu une journée de route (350km…) marquée par de nombreux travaux, des routes défoncées et des bus et camions à moitié fous. Mais bon, petit à petit on se fait à la conduite et au langage et on communique: « tututuuuut » = « attention, la blonde a décidé de passer! ». Petite pause dans cette journée pas forcément passionnante pour les enfants : nous mangeons dans un « comedor », petit restau routier sur le bord de la route où nous nous régalons, et nous avons même droit à un petit tour avec le garçon de la famille qui nous présente les chèvres et petits chevreaux : un accueil très sympa, tout en simplicité, les joies de notre voyage.

Après avoir un peu tourné dans Antigua, nous arrivons sur le site de la police touristique où nous pouvons bivouaquer gratuitement. La seule contrainte est de laisser des photocopies de nos passeports et carte grise. Nous y sommes très bien accueillis, et quand on re-demande en partant si on peut dédommager, le policier nous répond qu’il tiennent surtout à ce que nous nous sentions bien au Guatemala!

Après une matinée d’école faite par papa pendant que maman va se faire couper les cheveux (chez le barbier…), nous partons en balade dans cette ville magnifique, classée au patrimoine de l’humanité. Routes pavées, maisons colorées, avec le volcan en arrière plan, on arpente les rues, émerveillés.

Les façades des églises sont vraiment belles, même si pour certaines, il n’y a plus de bâtiment derrière. L’intérieur est également richement décoré, et les couleurs de l’avent ornent les poteaux (pas de photos, nous y avons seulement prié).

Sur les places, certains chassent les pigeons pendant que d’autres apprécient les arcades et les fontaines. Et partout, on croise des femmes et filles en tenues traditionnelles colorées, vraiment très belles.

Enfin, il faut remplir le frigo, nous partons donc dans le marché, un dédale de ruelles où l’on se perd entre les rayons, où les odeurs changent tous les deux mètres entres fruits, épices, viandes et bougies religieuses, il y a de tout. Les enfants apprécient, même si Thémis nous fait, à un moment, sa tête de cochon!

Le seul point noir de cette journée sera les fenêtres qui dépassent le long du trottoir à hauteur de tête des enfants. Nous avons eu peur et évité de nombreux cognements, jusqu’à notre retour dans la rue où nous sommes garés, quand Réhane fonce gaiement dedans. Voilà donc notre première utilisation des strips pour tenter de refermer une vilaine plaie au front, en espérant qu’elle ne lui laisse pas de cicatrice…