Voici finalement le lac Atitlan, et comme nous l’a dit Doud (qui y a habité quelques temps) c’est très, très, très beau! Le lac est entouré de volcans et de montagnes, dès l’arrivée, nous sommes impressionnés.
C’est un paysage grandiose, et même si le temps est nuageux à Panajachel, le soir où nous arrivons, on profite de la vue depuis les nombreux petits pontons. Au contraire, le soleil qui pointe à travers les nuages nous donne des lumières quasi divines qui cadrent tout à fait avec les lieux!
Le lendemain, le temps dégagé nous permet de bien voir les volcans, le tout sur un lac dont le calme n’est perturbé que par les quelques bateaux qui passent. Pendant que maman fait l’école, des voyageurs indiquent à Jo qu’un défilé a lieu en centre ville, près de l’église en milieu de matinée.
Nous nous y rendons en pensant voir une procession de l’avent… Quelle n’est pas notre surprise de découvrir un groupe d’une trentaine de personnes, costumées en superhéros divers, se trémoussant sur une musique assourdissante! Encore une surprise amusante dans notre voyage, nous n’avons pas fini avec les découvertes… Les enfants adorent et commencent également à battre le rythme, on est donc bien déçus quand ça s’arrête. Nous passons par l’église de Panajachel avant de reprendre la route de notre bivouac, en traversant les zones de marché.
C’est alors que nous sommes doublés par un bus… Dans lequel on reconnait les personnages de tout à l’heure! Le bus s’arrête, chacun descend et c’est reparti pour un tour. Cette fois, nous les voyons bien passer à côté de nous, batman et wonderwoman se tenant la main (il faut qu’on révise nos comics!).
L’après midi, nous prenons la route vers le sud en longeant le lac, chaque virage nous donnant l’impression de voir un paysage encore plus beau que le précédent.
Enfin, nous passons au dessus de San Lucas Toliman où notre regard est attiré par le cimetière. Il est typique de ceux que l’on voit au Guatemala, et nous les apprécions beaucoup : les tombes sont peintes, colorées et décorée, plus encore que les maisons… Décidément, les morts sont honorés en Amérique latine bien plus heureusement que chez nous.
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