5h du matin, Walter, notre guide frappe à la porte. Nous sommes prêts, même si pas totalement réveillés pour les petits. Nous avons choisi de partir tôt pour essayer de voir le volcan de nuit et apercevoir les pierres de lave rougies, puis le soleil se lever. Malheureusement, le temps n’est pas avec nous, la brume ne se lèvera qu’après notre départ… Malgré cet horizon bouché, on ne se décourage pas, et une fois encore nous sommes impressionnés par les filles qui grimpent allègrement dans la caillasse.
Après un passage au point de vue (bouché), nous nous dirigeons vers la dernière grosse coulée de lave du Volcan qui date de 2014. On voit bien l’impressionnante masse de roches et la limite avec la végétation, malgré la brume, nous avons droit à une visite qui nous donne un aperçu du volcanisme tel qu’on l’imaginait.
Mais notre plus grande surprise est quand notre guide creuse quelques centimètres et nous tends des pierres : elles sont si chaudes qu’elles tiennent à peine dans nos mains! Et dire que cela fait bientôt quatre ans que la lave refroidit, nous peinons à imaginer la température de sortie.
Afin que les enfants prennent bien conscience du phénomène, nous avons, sur conseils d’autres voyageurs, pris un gros paquet de chamallows. Pour le coup, les faire griller au feu de bois, c’est déjà rigolo, mais dans une coulée de lave de volcan c’est une expérience hors du commun!
Notre guide, nous trouvant a priori bon marcheurs, nous propose d’allonger le parcours pour grimper vers le cratère dans l’espoir que cela se dégage. Peine perdue. Même si la balade, de plus de 10km au total, était chouette, nous finissons par décider de descendre, les enfant commençant à être frigorifiés. Le long du chemin, nous commençons à distinguer les volcans voisins qui se dégagent, mais il faudra attendre l’après midi et notre passage sur l’autoroute à proximité pour admirer vraiment le volcan Pacaya.
Ainsi s’achèvera notre séjour au Guatemala. C’est le pays qui est, pour le moment, parmi nos préférés d’autant que, pour une fois, nous n’y avons pas crevé de roue (oui, ça se note)! Nous buvons encore une petite gallo à la santé de Doud au bord d’une piscine vide où les enfants jouent à l’épervier, dernier bivouac avant la frontière.
NB : pour ceux intéressés par une excursion du volcan Pacaya, voici les coordonnées de Walter qui parle aussi anglais : Walter Morales – 502-55275818.
J’avais fait l’ascension du volcan pacaya sous un ciel clément. Par contre on se souvient encore avec ma soeur de notre ascension épique du volcan toliman, de la nuit blanche dans le bunker de 2m3 a boire de l’eau de vie pour ne pas mourir de froid pour se réveiller au matin et ne voir a pas plus de 2m de distance sous la pluie!!!
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La vache…. On n’a pas eu besoin d’eau de vie pour les enfants, heureusement, nos polaires ont suffi!… Et franchement, même sans la vue, l’ascension d’un volcan c’est toujours une expérience géniale…
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Nous avons suivi votre périple au Guatemala avoir ravissement. Vous avez l’art et la manière de donner envi à chacun de nous de vous suivre dans toutes vos étapes! Nous qui avons visité ce pays il y a moins de 2 mois, avons retrouvé chaque point fort et chaque paysage.
Nous avions un guide fantastique qui nous a aussi dressé un tableau plutôt troublant de la vie quotidienne des jeunes filles qui sont souvent abusées par leur oncle, frère ou père et qui se retrouvent enceintes à 13ans. La mortalite infantile y est très élevée. Rare sont les enfants des campagnes qui peuvent aller à l’école. La vie au Guatemala n’est pas facile et le gouvernement ne facilite pas l’avancée vers un monde plus moderne. Vous parliez souvent du mauvais état des routes, je confirme là encore que c’est un point à améliorer pour envisager un meilleur tourisme.
Un grand merci pour votre partage… Passer d’agréables fêtes de fin d’année! Et au plaisir de vous lire…
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Merci Sophie pour ces compliments, je pense qu’on a bien suivi tes préconisations! En tous cas, le Guatemala restera un de nos coups de cœurs même si comme tu le dis, l’absence de filles jouant avec les enfants est perturbante. Nous y avons eu l’occasion d’avoir de vraie conversations avec les habitants, ce qui était plus dur au Mexique (notre niveau d’espagnol s’améliore aussi, ça aide!)…
Bonnes fêtes à toi et ta famille, pour nous elles seront sous le soleil du Costa Rica!
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