Pour rejoindre la vieille ville, nous optons pour un trajet en bus, c’est déjà une aventure en soi! Tout y est, la musique, les petits rideaux, le rabatteur accroché par la porte ouverte et les gens adorables et accueillants qui prennent toujours spontanément les enfants sur leurs genoux. Sans oublier l’ambiance autos tamponneuses, entre les grands coups de volant ou de freins du chauffeur et les routes chaotiques : accrochez-vous!
Pour la première visite, nous découvrons le Castillo de San Felipe de Barajas : tout simplement le plus gros fort construit par les espagnol pendant la période coloniale. Il faut dire que les richesses qui transitaient par ici ont attiré de nombreuses convoitises.
De là, nous dominons la ville et la baie, il est effectivement très imposant, et les nombreux canons nous laissent imaginer la puissance de feu! Joshua les essaye, les uns après les autres, il ne veut plus partir…
Nous assistons à une projection vidéo qui retrace l’attaque des anglais sur la ville en 1741, même en espagnol, les enfants comprennent bien le déroulement et l’intérêt de toute la structure défensive de la ville : murailles, fort et fermeture de la baie par un barrage et deux autres petits forts.
Nous finissons notre visite par les souterrains, une expérience parfois un peu angoissante. Ils sont très longs, pleins d’embranchements et pas toujours bien éclairés. Sueurs froides au programme! Nous avons le sentiment de rentrer dans les entrailles de la terre…
Pour nous rendre à la vieille ville, nous traversons un parc qui semble appartenir à de gros iguanes. Il y en a partout, dans les allées, dans l’herbe, sur les rampes d’accès aux bâtiments… On en a même vu un prendre son bain dans la fontaine!
Nous entrons ensuite par une porte surmontée d’une horloge, c’est l’un des quelques points d’accès à la ville à travers les remparts qui l’encerclent jusqu’à la mer des caraïbes.
A l’intérieur, nous sommes dans une magnifique ville coloniale, avec ses belles façades colorées et des balcons couverts de fleurs. Ça et là, des petites places et des églises, c’est vraiment très beau et agréable.
Le seul inconvénient est que l’endroit est très touristique, et nous sommes fatigués de repousser toutes les sollicitations (chapeaux, perches à selfies, eau en bouteille, taxi, tours etc….), nous opterons tout de même pour une petite pause glace pour contrer un peu la chaleur!
Au détour de sculptures et de reproductions de peinture, les enfants apprennent à reconnaitre l’artiste colombien le plus célèbre : Botero et ses formes généreuses!
Une autre visite (non prévue, mais Carthagène ne veut pas nous laisser partir…), sera le musée de l’or. Plus modeste que celui de Bogota, il était cependant très complet, avec des pièces d’une finesse incroyable.
Il offrait en outre une explication sur les modes de vie des autochtones Zenu. Nous y avons appris comment, à l’aide d’un réseau de digues gigantesque et de canaux, ils ont appris à apprivoiser et diriger les crues qui surviennent tous les ans dans les grands fleuves. Ceci leur permettait d’assurer des productions agricoles (en buttes, comme en permaculture…) et de nourrir les bêtes toute l’année, en s’adaptant aux cycles de la nature : passionnant!
Explication clair et précise. Merci. Dites moi. Pour les bus, vous payer à l’entrée en monnaie au chauffeur, ou rabatteur ou bien vous avez une genre de carte?
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Le rabatteur passe dans les rangs pour récupérer le montant en liquide. Le prix est unique et affiché sur le parebrise (2100 pesos pour la plupart). Nous n’avons jamais payé pour les deux petits (3 et 5 ans), et seulement une fois où on était tous assis pour les deux grandes (8 et 9 ans).
La direction générale du bus est affichée dessus, pour plus de détail, il suffit de crier ce qu’on veut au rabatteur quand le bus passe à coté de nous, il nous dit si c’est bon ou pas (il n’y a pas vraiment d’arrêts officiels)
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