Nous laissons la côte pacifique pour rejoindre la cordillère blanche par une route qui s’annonce mémorable : le cañon del Pato. Après une nouvelle traversée du désert, nous suivons le cours d’eau le long d’une vallée verdoyante entourée de montagnes ocres.
Au fur et à mesure des kilomètres, la vallée semble de plus en plus encaissée. La voie se resserre pour ne bientôt plus autoriser, la plupart du temps, qu’un véhicule. Les ponts sont étroits, régulièrement les rivières traversent la route, et l’on traverse des tunnels creusés dans la roche.
Après une bonne grimpette, nous atteignons une zone dégagée sur une vue grandiose de pans rose orangés au milieu desquels poussent des cactus.
On en prend plein les yeux… Et on est bien contents que ce soit Jo qui conduise!!! Surtout lorsque l’on croise des véhicules, de plus en plus gros jusqu’au tractopelle de chantier !
La dernière partie de la route est la plus impressionnante, le Pato coule au fond d’un canyon abrupte, quant à la route, elle est plus souvent dans les tunnels qu’à l’extérieur. Ce pourrait être rassurant par rapport au vide vertigineux que l’on longe… Si on ne rencontrait pas face à face des camions ou bus avec lesquels on ne peut pas se croiser!
Ce fut une de nos plus belles routes, mais au risque de me répéter, pour l’emprunter, il faut un bon pilote!
Votre commentaire