Entre deux visites de sites Incas, nous découvrons la vie locale aux alentours de Cusco.
Nous allons d’abord à la rencontre de la faune locale dans un centre de sauvegarde des animaux menacés. On trouve ici des représentants des espèces locales, soit menacées, soit ayant été victimes de trafics. Dans certains cas, la ré-intégration au milieu naturel sera possible, mais pour d’autres, comme les pumas à qui les propriétaires ont enlevé les griffes, ils devront rester ici.
C’est pour nous une occasion unique d’observer certains animaux peu accessibles autrement, nous ferons même un séjour dans la grande cage des condors et verrons de près des ours à lunette.
Enfin, en plus classique, nous pourrons caresser lamas et alpagas, ce qui plaît toujours aux enfants!
Plus tard, nous découvrons un centre qui présente les techniques traditionnelles de réalisation des fameux tissus andins, depuis la tonte des alpagas jusqu’au tissage, en passant par les différentes teintures.
Même si on sent bien que l’on est en plein dans le «buisness touristique», c’est intéressant de comprendre les techniques et les enfants y apprennent également beaucoup. Ethel a d’ailleurs été très marquée par l’explication de la teinture rouge : pour cela, on écrase des cochenilles que l’on dilue avec du jus de citron… Et en nous montrant cela, notre guide s’en applique sur les lèvres en expliquant que c’est le meilleur des cosmétiques : on peut faire jusqu’à mille bisous sans perdre la jolie couleur rouge!
Enfin, nous nous rendons aux fameuses salines de Maras. Mises en place depuis au moins les temps incas, elles sont toujours exploitées. Nous arrivons par le haut et découvrons avec émoi (et frissons aussi un peu), au fond de la vallée, une multitude de bassins étagés et multicolores (qui ne sont pas sans rappeler les tanneries marocaines, l’odeur en moins!).
Nous sommes au premier abord perplexes quant à l’origine du sel, nous sommes ici loin de la mer! Puis, nous trouvons l’explication en arrivant sur le site : de l’eau chaude et salée sort de terre dans un petit ruisseau.
Nous avons ici encore une démonstration des nombreuses activités thermales de la cordillère des Andes. Nous goûtons cette eau particulière et faisons l’expérience de la laisser sécher sur nos mains : rapidement elles se couvrent d’une pellicule blanche de sel, la démonstration en est faite!
Nous évoluons ensuite entre les bassins, où nous observons les petits canaux qui permettent d’orienter le flux et/ou de le stopper, parfois avec des moyens les plus simples : un chiffon et une pierre.
Le panorama, si différent des paysages verts de la région, nous plaît et la technique, bien que simple, est impressionnante par son échelle et son efficacité!
Impressionnant ces paysages de salines !…
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Oui, vous aviez vu les tanneries marocaines?
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