Les îles Uros

Une des destinations autour de Puno sont les îles Uros, îles flottantes qui étaient habitées par les populations du même nom… éteintes dans les années 50. Depuis, les techniques ont été reprises par quelques locaux qui s’y sont installés pour développer le tourisme. Malgré le coté un peu artificiel annoncé, nous décidons de nous y rendre, et prenons l’un des bateaux, un peu agacés par les multiples rabatteurs qui nous sautent dessus, à plusieurs en même temps et à peine nous sortons du taxi. Tous proposent exactement la même chose, mais ils n’hésitent pas à s’interrompre les uns les autres, c’est très pénible…

Nous partons à travers les roseaux, à bord d’un collectivo, en direction du village… L’entrée est gardée par une guérite de péage!

Une fois dans la « rue » principale, nous sommes surpris du nombre de ces petites îles, dont chacune accueille plusieurs familles. Il y a plus de 60 îles ainsi constituées regroupées à proximité du port de Puno. Nous accostons sur l’une d’elle où le circuit est rodé : on commence par une présentation générale plutôt intéressante.

Nous y apprenons les modes de construction des îles, qui ont une épaisseur de deux à trois mètres. Le sol, assez surprenant lorsqu’on y prend pied, est composé de couches successives de roseaux qui se décomposent sur les parties basses. Régulièrement, il faut en ajouter de nouveaux sur le dessus, les îles sont vivantes!

Une fois le socle constitué, les habitants peuvent positionner leurs maisons, en bois et roseaux également. A l’intérieur, le confort est très semblable à ce que l’on a dans Bôtiluth : chacun a son panneau solaire pour l’électricité et les bouteilles de gaz pour la cuisine!

Une fois la présentation terminée, un temps libre est prévu pour faire du shopping dans les différents étals, et on nous propose d’aller à l’étape suivante avec le bateau «traditionnel»: la Mercedes Benz!

Nous refusons car il y a bien sûr un coût additionnel et remontons dans le bateau, quelque peu harcelés par tous les habitants larmoyants. Encore une fois, cet épisode de tentative de vente forcée est très désagréable, et gâche grandement la visite.

Quelques minutes plus tard, nous partons pour la «capitale», un trajet d’à peine 3 minutes qui nous confirme d’autant plus l’arnaque précédente à laquelle nous avons échappé!

Nous sommes un peu déçus par cette nouvelle île, à peine plus grande que la précédente. Un tour au mirador et un passage par la porte des condors et nous avons fait le tour…

Nous attendrons finalement le moment du retour en sirotant une petite bière au milieu du lac Titicaca : il y a pire, on en convient!

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