Après une longue route depuis Torotoro, nous arrivons à Sucre, la capitale constitutionnelle. A l’entrée nous faisons une petite pause par la cimenterie, dont l’un des pan de mur est couvert de traces de dinosaures. Ceci a été découvert lors de son installation, et le panneau a été laissé en l’état : sa position verticale est une fois encore due à la tectonique des plaques, les dinosaures n’avaient rien de spiderman, ils ont bien marché à plat au départ!
Nous partons ensuite à la découverte de la ville blanche, sous un ciel bleu et un grand soleil, on profite de la chaleur car dans quelques jours nous remonterons vers l’altiplano… Ici nous ne sommes «qu’à» 2800m d’altitude!
La ville est très agréable, plutôt tranquille et les bâtiments y sont vraiment soignés. Sucre, qui doit son nom au maréchal Sucre qui déclara l’indépendance de la Bolivie en ces lieux, est pour cette raison la capitale constitutionnelle. Elle est nettement plus petite et calme que La Paz.
Nous nous rendons au marché afin de refaire nos provisions, mais aussi d’y manger, dans la zone de cantine où on se régale tous pour l’équivalent de 1€ par personne… Le tout dans une ambiance un peu bruyante mais bon enfant!
Pour la digestion, nous nous rendons au parc Bolivar, afin de grimper au sommet… de la tour Eiffel! Version réduite mais elle a été réalisé par Monsieur Gustave tout de même… On ne s’attendait pas à trouver ici une petite sœur de la dame de fer!
Ensuite, afin de poursuivre dans notre thématique de paléontologues, nous allons dans le parc de jeux dont le thème est une fois encore les dinosaures! Là, entre balançoires, toboggans géants et squelettes à escalader, les enfants adorent et il sera difficile d’en repartir.
Nous finirons notre tour de la ville par la visite du couvent de San Felipe Neri, qui abrite désormais une école. Outre son grand cloître blanc et son église, il est surtout intéressant pour la possibilité qu’on a d’accéder au toit.
De là, on a une vue imprenable sur les toits de la ville, et on peut se mettre dans la peau des moines, en méditant assis sur les banc de pierre. La sérénité de ces lieux est prenante et on s’en imprègne un long moment, dernière impression positive de cette ville qui nous a séduits.
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