San Ignacio

A la fin de notre rapide traversée du Bélize, nous arrivons dans la ville de San Ignacio. Là, nous optons pour un camping sympa (Mana Kaï) avec des hôtes vraiment accueillants histoire de se poser un peu avant le passage de frontière. Nous allons visiter la ville, en passant d’abord par un marché qui nous plait beaucoup. Fruits et légumes, couleurs, épices : voilà un des éléments que nous recherchions dans ce voyage!

Puis nous poursuivons vers notre objectif du jour : une fabrique de chocolat, façon maya…

Ce chocolat n’est pas celui des barres que nous connaissons, ici, nous commençons par ouvrir une cabosse et en déguster la chair. C’est une sorte de pâte blanche qui ressemblerait plus à de la banane qui entoure les fèves.

L’ensemble chair et fève va ensuite être mis à fermenter, puis on séparera le jus dont on tire du vin et les fèves qui sécheront au soleil. Quelques jours de patience encore et il faudra torréfier les graines puis les libérer de leur peau. Nous goutons à ces différentes étapes, et petit à petit retrouvons le goût de cacao que nous connaissons.

Vient ensuite la partie ancestrale qui diffère des méthodes actuelles : le broyage. Nous nous y mettons, chacun notre tour, sur la pierre maya qui, dans les familles, se transmet de génération en génération.

La première étape consiste à broyer les fèves, puis, les professionnels prennent le relai. Avec un mouvement savamment maitrisé, l’amalgame commence à chauffer légèrement et on voit apparaitre la pâte de cacao directement.

Nous nous préparons enfin chacun notre boisson. En effet, « choco-late » dans la langue des mayas qui ont accueilli Cortes, signifie boisson chaude… Le vrai nom de ce que l’on boit, c’est cacao!

Afin de le déguster nous ajoutons donc de l’eau chaude à un peu de la pâte que nous venons de préparer, du miel et des épices, dont un poivre très relevé. Nous avons droit également à de la cannelle, bien que cette épice originaire du Sri Lanka ait été apporté par les colons. Elle a été cependant adoptée rapidement par les autochtones.

Le résultat est délicieux, et nous avons même le droit de ramener un peu de notre production pour en refaire nous même! Une petite douche bien fraiche de retour au camping et voilà qui clôture en beauté notre court séjour au Belize.

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