Encore une frontière. Nous arrivons dans le dernier pays d’Amérique centrale : le Panama. Nous passons cette fois-ci les formalités en à peine deux petites heures. Une bonne performance! D’autant que, cette fois, toute la troupe a suivi les démarches dans les différents bureaux! (Ça a peut-être aidé..??)
Après avoir un peu suivi la Panaméricaine (deux fois deux voies et en très bon état, ça faisait longtemps!), nous grimpons dans les montagnes du Chiquiri en direction de Boquete. Cette ville, située au pied d’un volcan, est connue pour être au cœur de la région du café la plus reconnue du Panama (certains disent du monde!). Il est ici omniprésent, nous croisons des hommes et des camions lourdement chargés des précieux grains et, le long des routes, les caféiers poussent partout.
Malheureusement pour nous, le temps n’y est pas, nous ne verrons même pas le volcan, caché dans les nuages. Seulement un mur de lave refroidi, qui nous rappelle, en plus petit, les parcs de Devil’s tower et devil’s postpile aux Etats-Unis.
Nous admirons malgré tout des paysages denses et verts où les arbres semblent défier les lois de la gravité, accrochés sur des parois presque verticales. Au milieu des falaises coulent des rivières et les cascades sont nombreuses. La route, quant à elle, est parfois jalonnée de trous, souvent proche d’à pics, et traverse de nombreux ponts qui font un bruit d’enfer quand on y roule! Nous aurons même peur de ne plus pouvoir continuer quand dans la pente Bôtiluth marque un petit coup de mou, même en première… Un petit effort plus loin, il parviendra au sommet et se reposera quelques instants, le temps d’une balade.
Nous commençons une randonnée sur laquelle on peut apercevoir des Quetzals mais, au bout d’une demie heure, nous devons rebrousser chemin : nous sommes trempés et la route devient un véritable champ de boue. Pas de Quetzal donc pour nous, sauf Jo qui en verra un passer pendant qu’il conduit.
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